Fleur de vie

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lundi 4 mars 2013

Savoir ou Connaissance: que sommes nous? Partie 1

Au début je pensais ne faire qu'un seul article mais en écrivant, je me suis mis à développer de plus en plus, aboutissant à un article long et plus complexe. J'ai décidé de le scinder en 2 parties: une première partie la plus simple possible en restant centrée sur l'essentiel et ouvrant sur un exercice simple, et une deuxième partie qui décrira les développements supplémentaires et complémentaires à propos de connaissances activées ou inactivées, des sentiments, des intuitions, de l'imagination, de l'apprentissage, de l'enseignement, et d'une description de notre mission de vie.

A travers ce premier article je vous propose un point de vue "simplifié" de ce que nous sommes, à travers les notions de savoir et de connaissance. 
A la fin de l'article, je vous propose un petit exercice très simple qui devrait permettre l'intégration des informations contenues et qui devrait aussi vous apporter un état de bien être.

Définitions

Je ne vais pas répéter ce qui est dit dans les dictionnaires mais plutôt donner une description dynamique du savoir et de la connaissance en écrivant quelques petites phrases. Ce sont des phrases qui peuvent paraître évidentes, et tant mieux si c'est le cas.
  • "Le savoir s'intègre par l'expérience pour devenir connaissance".
  • "Le savoir est quelque chose que l'on peut et/ou veut avoir".
  • "La connaissance est incorporée à l'être, on ne l'en distingue plus".
  • "La connaissance est une assimilation personnalisée, une intériorisation d'un savoir externe et collectif. C'est en cela que la connaissance peut alors être différente de ce savoir initial et extérieur".

Schéma de synthèse

Voici une façon d'appréhender simplement ces notions de savoir, de connaissance et d'expérience:
J'y ai introduit d'autres notions que l'on peut rattacher et mettre en parallèle avec le savoir, la connaissance et l'expérience.
Cela se lit colonne par colonne, mais aussi ligne par ligne: c'est tout simplement un tableau.
Je vous propose donc de prendre le temps de lire et de méditer ces informations, en naviguant par colonne et/ou par ligne. Laissez vous aller aux réflexions, réactions et peut être émotions que cela peut provoquer.
J'aurais pu passer beaucoup plus de temps sur certaines notions et expliquer comment on peut les associer ainsi, mais j'ai choisi de transmettre les informations par cette représentation.
Ainsi, chacun, par son expérience, va intégrer ce qui lui correspond.
 

Centrage et fluidité

Normalement, vous devez déjà avoir compris où cela nous mène, non?
Avec cette représentation, où pourrions nous situer notre Etre, ce que nous sommes?
C'est facile, c'est écrit dans la colonne correspondante :)
Hé oui, la 3eme colonne relative à la connaissance représente ce que nous sommes.
Cela ne signifie pas qu'il faut rejeter tout le reste, bien au contraire.
Mais, il est nécessaire, si on souhaite évoluer dans la fluidité:
  • d'être centré dans la connaissance, dans notre connaissance, dans notre reconnaissance: je suis ce que je suis, et je reconnais, j'accepte et j'aime ce que je suis.
  • d'identifier et de laisser à l'univers, la somme de tous les savoirs, cela existait avant nous et cela continuera d'exister sans nous: je suis ce que je suis et j'accepte ce que je ne suis pas, ce que je n'ai pas.
  • de choisir l'action, l'expérience, tout en restant centré, afin d'intégrer le savoir de l'univers: je suis ce que je suis et je chemine dans mon expérimentation humaine.
Evidemment connaissance, reconnaissance et amour de soi son liés, et je vous propose de vous rafraîchir la mémoire en vous redonnant le lien vers le premier article "Apprendre à aimer".


Pollution

Je vais parler de pollution au niveau de la connaissance, de notre Etre.
Notre intérieur, notre connaissance peut être pollué par:
  • le savoir qui n'a pas été intégré par l'expérience et que l'on traite comme si c'était une connaissance.
  • l'expérience qui n'a pas pu se dérouler complètement à cause d'une trop grande souffrance ou émotion et qui s'intègre avec cette souffrance ou émotion dans notre espace intérieur.
Dans les deux cas on peut y mettre les croyances, les peurs et les préjugés qui vont alors différer par leur origine. Et je vous laisse penser à tous les autres cas possibles.


Blocage

Il y a blocage dès que l'on refuse la circulation fluide de l'information entre le savoir, l'expérience et la connaissance.
Il existe des blocages dans chacun des cas:
  • être bloqué dans le savoir: on accumule et collectionne ce savoir, on le possède, on a l'impression de s'enrichir encore et encore, et on ne se donne pas le temps de vivre les expériences relatifs à ce savoir, on passe d'un savoir à un autre.
  • être bloqué dans l'expérience: on souhaite vivre un maximum d'expérience, sans prendre le temps d'aller en profondeur pour intégrer, on reste à un niveau superficiel, sensoriel ou sensuel.
  • être bloqué dans la connaissance: on se satisfait de ce que l'on connait, on ne se risque à aucune nouveauté ou innovation et encore moins à une nouvelle expérience.
Ces cas de blocage sont en eux mêmes des expérimentations et il peut y avoir un vrai sens à les vivre si cela est temporaire, on parle plus vraiment de blocage alors mais plutôt de phases de maturation. 
Mais le problème des blocages, c'est qu'on ne s'en rend pas compte et que l'on peut aussi y passer beaucoup de temps, sinon toute une vie. 
Dans ces cas là, bénis soient les miraculeuses prises de conscience, non?

Un exemple de blocage bien connu lié au "boulot-métro-divertissement-dodo"

Pour un exemple de cas de combinaisons de blocage, je vais m'appuyer sur le fameux "boulot-métro-dodo" dans lequel j'ai ajouté "divertissement" car nous sommes dans une société de consommation et de divertissement.
Prenons donc le cas d'une personne ayant "réussi" socialement, avec un bon job et une vie dite standard aux yeux de la société.
Disons que cette personne a un job avec un rythme très élevé, qu'elle y est performante et que cela lui provoque une grande satisfaction et plaisir. 

Au boulot: blocage potentiel au niveau savoir
De par le rythme imposé, au boulot, la personne a une très forte probabilité de développer un blocage au niveau savoir, elle va accumuler des règles et des savoirs et les mettre rapidement en application sans aller au bout de l'intégration à travers l'expérience (faute de temps). Ceci dit, avec la répétition, un certain niveau de connaissance va quand même s'incorporer, mais très lentement et de façon incomplète.

Dans le privé: blocage potentiel au niveau expérience
Par la fatigue occasionné et par le rythme imposé au niveau boulot, la personne a une forte probabilité de devoir "décompresser" un maximum dans sa sphère privée. Et là, cela peut devenir la boulimie de divertissements: livres, films, spectacles, sorties, cinéma etc... La personne ne souhaitant que se vider la tête en vivant des choses passivement en tant que spectateur. C'est l'expérience pour l'expérience. Cependant, même pour les pires cas, il arrive que certains divertissements "bien faits" provoque des réactions et permettent un minimum d'intégration sur le moment même.

Résultat
Si la personne ne se réveille pas suffisamment tôt de ce cycle qui peut être totalement confortable, elle va mener une vie "vide de sens" et risquer une crise existentielle à un moment ou à un autre, car sa Connaissance, son Etre, son Ame n'auront pas été nourris.
Cependant, ce style de vie est aussi une expérience à vivre. Mais est-il nécessaire d'y passer une trop grande partie de sa vie ou toute une vie?
Remarque: ce n'est pas parce qu'on se sait en dehors de ce genre de cycle, que, çà y est, tout est réglé. On peut encore passer par des blocages même si on se décide d'emprunter un chemin dit "spirituel" ou de développement personnel, et je dirais même que les blocages deviennent alors encore plus difficiles à déceler... Plus on "avance" et plus on a besoin d'un discernement et vigilance de tous les instants, tout en demeurant dans le détachement et la zénitude.

Exercice

Voici enfin cet exercice.
Par sa simplicité, il va agir sur 3 plans différents:
  • le déblocage, la circulation de l'énergie et des informations en prenant conscience de sa respiration
  • la dépollution de son espace intérieur en le reconnaissant, en se reconnaissant et par son expansion
  • l'intégration, la personnalisation du savoir contenu dans cet article à travers l'expérience de cet exercice
Ça, c'est ce que je dis et c'est le "savoir" que je vous propose mais le mieux c'est d'en faire vous même l'expérience et d'en tirer votre propre connaissance ;)

La description de l'exercice:
  •  En tout premier, reprendre le tableau plus haut et le relire pour bien faire la part des choses entre ce qui est notre Etre et ce qui ne l'est pas(savoir) ou pas encore(expérience).
  • Se mettre dans une position confortable
  • Respirer tranquillement. Je conseille la respiration ventrale, en inspirant par le nez et expirant par la bouche. Et on peut ne respirer que par le nez lorsque la respiration est bien installé dans le rythme et la tranquillité.
  • Porter son attention, sa conscience sur la respiration, sur l'air qui rentre et l'air qui ressort
  • Prendre conscience que l'air que l'on respire est alors diffusé dans tout le corps via le système sanguin.
  • Faire participer la peau et tous ses pores à la respiration, et non plus uniquement avec les poumons.
  • Déjà, là, nous sommes dans la simplicité et si vous vous autorisez à la savourer, vous allez vous ouvrir à un très grand bien être, ne serait ce que par cette simple respiration totale en pleine conscience.
  • Allons plus loin: nous allons prendre notre propre corps comme support d'intégration de ce "savoir, expérience, connaissance". 
    • Le corps a un intérieur, la connaissance, votre Etre. 
    • Le corps a une membrane, une peau mais aussi une aura (des expériences le prouvent de plus en plus). 
    • Ce qui est extérieur au corps est le Savoir, l'Univers.
  • Lors de l'inspiration poumons + peau,  on nourrit tout notre noyau intérieur, notre connaissance, notre Etre, notre âme. Cela peut aussi être comme alimenter un feu intérieur, une énergie.
  • Lors de l'expiration poumons + peau, on profite du mouvement d'expulsion pour :
    • étendre notre connaissance, notre Etre intérieur.
    • pousser tout ce qui n'est pas nous, les pollutions, vers l'extérieur
  • On continue ainsi, petit à petit, notre Etre intérieur prend tout la place de notre espace intérieur, et toute la pollution est expulsée.
  • Après que notre Etre intérieur, notre connaissance, soit arrivé à la limite de la peau, on continue son expansion, toujours par la respiration, mais cela va être sous une forme de rayonnement, de couche de particule
    •  Cette couche extérieure permet une meilleure fluidité autour de soi et évite que certaines pollutions y restent accrochés.
  •  Et on demeure dans cet état autant de temps qu'on le souhaite, toujours en gardant le rythme de la respiration poumons + peau.
Nous voici arriver à la fin de l'exercice et de l'article.
Je ne sais pas quand j'écrirai la 2eme partie. Je pense qu'il y aura un ou plusieurs autres articles avant.


Je vous souhaite un bel instant présent.

Stéphane